"La pandémie est-elle une vengeance de la nature ? "

Philippe Descola explique

Par Jeanne de la lune | Publié le 9 janvier 2021

J’aime le rire de Philippe Descola en réponse à la question du journaliste : "Cette pandémie est-elle une vengeance de la nature ?" J’aime surtout le développement de son point de vue d’anthropologue issu de ses travaux en Amazonie.

Ici un petit audio tiré de l’interview, sur la réponse à la question posée en titre.

Là, un article régional innocentant la chauve-souris :

https://france3-regions.francetvinfo.fr/bourgogne-franche-comte/doubs/besancon/coronavirus-covid-19-chauve-souris-coupable-ideale-1834502.html

Se former, s’informer, pour mieux comprendre les rapports complexes des éléments du monde. Ne pas se laisser aller à la facilité, à la rumeur publique, à la logique de comptoir. C’est un luxe des personnes qui ont le temps, ou qui le prennent.
Quand un petit bout de la réalité finit par faire sens...ça se coagule, un petit bout de la toile devient plus dense et plus solide, là on est content...

Travailler sur son intellect, c’est finalement une manière de construire un monde solide ou tout du moins non contaminé par des croyances distillées sans preuve dans les esprits. Ce monde le plus réfléchi possible, le plus solidaire possible, c’est le seul en réserve pour donner corps et sens à un monde nouveau, en partie réalisable, selon les endroits, si toutefois, un jour, ça explose !

Ici , un article de Gabrielle Maris, fille de Bernard Maris sur le même sujet :

« La pandémie n’est pas une vengeance de la Terre, c’est le résultat de notre rapport à la nature »

Le nouveau virus, issu d’un contact entre l’humain et l’animal, pose la question de notre rapport au monde vivant. La philosophe Virginie Maris s’intéresse depuis longtemps à ces sujets : dans un livre passionnant, La Part sauvage du Monde (Seuil, 2018), elle interroge les voies d’une possible cohabitation entre humains et non-humains, en rappelant qu’il faut pour cela « restreindre notre territoire ». Première partie de cet entretien.
Basta! : Une certaine interprétation de la crise du Covid-19 (...)

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