Moi, je suis tango tango
Maria de Buenos Aires, opéra tango d’Astor Piazzola
Maria de Buenos Aires aurais-tu fait danser le papa lorsqu’il tanguait si bien lors des mariages ?
Était-ce déjà Astor Piazzola qui plus d’une fois m’a entraîné sur la piste dans les bras maternels virevoltant pour le plaisir, plus que pour la pédagogie !
Ces essais adolescents m’ont laissé au cœur le rythme du tango …... à peine quelques instants …. et puis, mon corps handicapé sans élasticité croit qu’il tangue ho !
Inélasticité balayée par la souplesse des doigts sur le bandonéon faisant écho à celle du corps de ballet sur la piste.
Ô ma Muse, tu m’invites, déjà ton corps serpente le mien.
Oh ! Mais oui pour ouïr le simple halètement de nos corps, je tanguerai, ô ma Muse, au son de cet opéra tango, mes yeux sombres rivés dans tes yeux noirs blottis sous leurs persiennes de mascara.
Corps à corps. Cœur à cœur.
Au final, à tes genoux pour révérer Carlos Gardel de ce tangage si sensuel exécuté au creux de ton corps.
Un infarctus de lumière
Ancelle, le 14 novembre 2020